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Résumé

Programme de télésanté

Programme de télésanté

La pandémie a forcé toutes les organisations à revoir leurs pratiques. Pour l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, un hôpital universitaire offrant des services surspécialisés en psychiatrie légale, cela signifiait entre autres que ses psychiatres légistes ne pouvaient plus se déplacer dans les établissements de détention pour répondre aux demandes d’évaluations ordonnées par les tribunaux. De plus, le transport des détenus vers l’Institut était retardé ou même impossible. L’organisation devait donc trouver un moyen de maintenir ses services d’évaluations médicolégales et de traitements accessibles à l’ensemble du territoire de la province, tant pour la clientèle détenue que celle en liberté, et ce, de manière virtuelle.

Le programme de télésanté a permis à l’Institut d’augmenter sa capacité à répondre aux demandes ordonnées par les tribunaux dans les délais légaux prescrits. Et la clientèle ambulatoire peut maintenant recevoir les soins et services appropriés à distance.

La télé-comparution représentait un défi étant donné leur nombre important et le caractère imprévisible de ces rencontres. L’Institut ne possédait que trois salles sécuritaires, qui ne suffisaient plus à la demande, qui a d’ailleurs quintuplé depuis la pandémie. C’est sans compter le manque de personnel formé pour accompagner les patients dans ces salles. En déployant des tablettes dans les unités de soins, les patients peuvent maintenant comparaître directement de celles-ci, dans un environnement adapté et sécuritaire. Ils peuvent également communiquer plus régulièrement avec leurs proches. Le programme a également permis d’accélérer la mise en place de soins et d’examens physiques à distance pour ces personnes. Plus de 600 employés de l’Institut et plus de 2200 employés des partenaires ont été formés aux nouvelles procédures, qui ont nécessité l’arrimage de diverses technologies. Le programme de télésanté a été géré dans une structure de collaboration multidisciplinaire, intersectorielle et multi-établissements qui a demandé une grande coordination entre les divers services de l’Institut et le système carcéral, le système judiciaire et les organismes communautaires.

Partenaire du prix : Ministère de la Cybersécurité et du Numérique